Brillant...
Bright star,
would I were stedfast as thou art--
Not in lone splendour hung aloft the night
And watching, with eternal lids apart,
Like nature's patient, sleepless Eremite,
The moving waters at their priestlike task
Of pure ablution round earth's human shores,
Or gazing on the new soft-fallen mask
Of snow upon the mountains and the moors--
No--yet still stedfast, still unchangeable,
Pillow'd upon my fair love's ripening breast,
To feel for ever its soft fall and swell,
Awake for ever in a sweet unrest,
Still, still to hear her tender-taken breath,
And so live ever--or else swoon to death.
J'ai parfois quelques difficultés à évoquer des films ou livres qui m'ont plu. Parce que je n'ai pas toujours envie d'analyser ce que je trouve beau, ce qui me touche ou m'émeut afin de laisser place à la pure émotion. Je n'ai pas toujours envie d'intellectualiser ce qui me plaît car je vais au cinéma pour rêver, m'échapper du quotidien.
Pourtant, j'évoquerai dans ces quelques lignes le grand moment de cinéma que nous avons vécu hier soir...
Ce film est une pure merveille et qu'il soit en version originale (dans un anglais plus soutenu que celui que j'ai l'habitude d'entendre ou de pratiquer) lui permet de conserver toute sa force et notamment la force du jeu des acteurs qui sont époustouflants.
Chaque plan mis en scène mérite à lui seul une peinture ou une photographie. La nature est sublimée comme dans les poèmes de Keats.
De plus, à aucun moment on ne tombe dans le pathos et pourtant la scène ou Fanny apprend la mort de John est poignante (des larmes ont coulé et pas que sur mes joues).
Si le sens de certains mots des poèmes déclamés m'ont échappé, j'ai réussi à en saisir le sens global et la force qui s'en dégage.
Pour nous, un grand moment de cinéma et de poésie...
Je ne parviens pas à trouver de défauts au film, je ferais un très mauvais critique...