Amitiés...

Je n'ai jamais su garder des amis sur de longues périodes, non pas que je me sois brouillée avec qui que ce soit, non, cela a même été plutôt rare, je l'analyse difficilement.
Des déménagements, sans doute, des changements de vie, une époque de ma vie notamment où j'avais honte de la relation que j'avais avec un homme qui ne me correspondait en rien et réciproquement. Cette période m'a fait renoncer à des amis qui, le pensais-je sans oser me l'avouer, étaient intellectuellement très différents du garçon avec lequel je vivais. Alors, j'ai fréquenté ceux que je croyais être ses amis, tous diplômés pour la plupart, je me suis aperçue lors de notre rupture que c'était surtout et avant tout mes amis et qu'on se voyait parce qu'ils m'appréciaient.
J'en vois encore quelques-uns aujourd'hui.
Cependant, aucun ami datant de l'école primaire ou du collège, mes amis que je compte aujourd'hui parmi les plus anciens, sont ceux rencontrés au lycée, et encore nous nous voyons rarement. La cause est essentiellement géographique. J'ai eu aussi quelques amitiés à la fac, très fortes le temps qu'elles ont duré... Puis, plus rien.

Par la suite, quelques collègues sont devenus mes amis dans la vie.

Je pensais que mon congé parental serait l'occasion idéale de renouer ces liens quelques peu distendus par le travail, les enfants, la vie de couple, tout ce quotidien "chronophage"... Il n'en a rien été. J'en suis sans nul doute grandement responsable et je le regrette un peu aujourd'hui cependant je ne fais rien pour y remédier.

C'est une belle rencontre que j'ai faite cette année, elle a pu se faire par l'intermédiaire de nos filles. Un coup de foudre amical pourrait-on dire, et l'avantage est que nous vivons dans la même commune.
Nous avons passé un agréable moment hier avec nos maris respectifs et nos enfants. Des petits moments d'une grande simplicité tout en convivialité au coin du feu. Je retrouve le plaisir, un peu trop souvent oublié, de partager un thé et un goûter, de bavarder de choses importantes et d'autres qui le sont moins.

Mes amis passés, présents sont les reflets de ce que j'ai été et de ce que je suis devenue aujourd'hui. J'envie les gens qui ont su garder des relations stables, ma vie ne l'a jamais vraiment été. Ceci explique sans doute cela...

Comments

[anzele]

Tu n'est pas la seule dans ce cas...il me reste ma grande amie de lycée, rencontrée le même jour que mon mari et témoin à mon mariage...on se voit tous les 2-3 mois je dirais, on s'appelle souvent.
Elle et son mari on beaucoup d'amis, des couples de leur âge, de leur profession...pas nous.
Nous avons quitté le monde du spectacle(ciné-théâtre) sans grands regrets et nous avons pu constater que les relations y sont effectivement factices...tant pis!
Je ne le vis pas mal du tout...j'aimerais avoir quelqu'un avec qui faire deux ou trois trucs de filles de temps à autres...et puis ça passe: je ne fais jamais de truc de fille!
Une chose est certaine, il ne faut rien "forcer" dans ce domaine!

[AlexandraToday]

J'ai retrouvé des ami(e)s sur Facebook, mais le terme est erroné : ce sont des connaissances avec qui j'ai des souvenirs : passée la 40aine, on se laisse prendre à un peu de nostalgie...
En revanche, j'ai gardé 3 très bonnes amies de lycée, parce que Marion a décidé que nous devions nous voir une fois par an, ce que nous faisons depuis... une 15aine d'années (Tant que cela ?!!!). Par chance, nos conjoints s'entendent très bien et nos enfants aussi; ils nous regardent et nous écoutent glousser comme des gamines et partir dans des fous-rires adolescents ! Notre humour n'est pas très relevé pendant ces week-ends, mais on rajeunit de 20 ans, et c'est une régression totalement bénéfique pour la santé !
J'ai une très bonne amie de vacances avec qui je bavarde beaucoup bien que nous nous voyons peu.
J'ai quatre collègues (dont deux hommes) qui sont devenus des amis, les enfants et les conjoint(e)s s'entendent très bien aussi, mais nos relations sont moins complices et spontanées, bien qu'en avançant dans la connaissance que nous avons les uns des autres, une certaine confiance s'instaure.
Tout cela nécessite de " l'entretien " : e-mails, Facebook, courriers, week-ends, invitation à déjeuner ou à dîner mais on est remboursé au centuple de l'énergie dépensée en temps passé. En fait, cela fait un bien fou de partager des souvenirs, des repas bien arrosés, des galettes des rois, des préoccupations parentales, professionnelles ou de... quadras !

[belliflora]

Je lis ce message et il m'émeut beaucoup car je suis comme toi.
J'ai du mal à m'expliquer le manque de "copines", même si j'en ai qqunes. J'ai l'impression que je n'ai jamais eu une vie sociale très fournie avec des tas de copines à appeler, voir, etc. C'est de ma faute, en partie. Je n'aime pas téléphoner alors forcément...alors que je fais une amie tellement fidèle. Il me reste ma meilleure amie avec laquelle j'ai passé mon bac. Depuis, avec la prépa, le master dans une autre ville, deux déménagements (nantes, nancy), j'ai perdu peu à peu les fils de mes relations, pourtant souvent si agréables.
AUjourd'jui j'ai l'impression que c'est mon homme qui arrive mieux à maintenir le lien avec ses amis, qui ont des femmes/copines avec lesquelles j'arrive parfois à très bien m'entendre.
Mais ça se compte sur les doigts de la main.
Je me dis que ma future vie de maman va m'amener quelques nouveaux visages, mais c'est sûr que sans travail de ma part ça risque de ne pas être stable.
Après, c'est une histoire de personnalité, je ne parle pas à tout le monde comme ma belle-soeur qui s'arrête toutes les 2mn quand elle sort...
Tant qu'on en souffre pas trop, peut-être faut-il relativiser aussi ? Si quelques amitiés, dont la nouvelle, te conviennent, pas la peine d'attendre plus, non ?
à ++

[diane]

un coup de foudre amical...j en reve...
garde le précieusement!
bises

[diane]

un coup de foudre amical...j en reve...
garde le précieusement!
bises